[JG=coupable] Flashouille

Fiche Flashouille :
https://2img.net/r/ihimizer/img81/5821/ficheyg7.png

Historique :
- 07/11/06 : Brigandage en Alençon.
https://2img.net/r/ihimizer/img176/2189/racketflashouillesvnemehk4.jpg
- 31/10/06 : Brigandage en Alençon.
https://2img.net/r/ihimizer/img291/1017/preuvebv5.png

Jugements :

Citation :

Procès instruit le 1 Novembre1454
Verdict rendu le 7 Novembre1454

Accusateur : Duché d'Alençon
Acusé : Flashouille
Plaignant : Clechard
Procureur : Célia
Juge : Melhcast
Accusation : Trouble à l'ordre public
Motif : brigandage
Peine : 2 jours de prison et 200 écus d'amende

Citation :

Procès instruit le 7 Novembre 1454
Verdict rendu le 12 Novembre 1454

Accusateur : Duché d'Alençon
Acusé : Flashouille
Plaignant : Lorenz
Procureur : Célia
Juge : Melhcast
Accusation : Top
Motif : brigandage
Peine : 450 écus d'amende et 2 jours de prison

Coupable
Procès ayant opposé Flashouille au Duché d'Alençon (Domaine Royal)

Flashouille était accusé de trouble à l'ordre public.

Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
*Melhcast écouta la plaidoirie de Sieur Flashouille qu'il trouva certes originale mais néanmoins les faits restaient les mêmes*

Accusé levez-vous.

Sieur Flashouille vous êtes reconnu coupable de vol sur la personne de Sieur Cléchard. Suivant la loi (Livre VII Titre III Article IV) je vous condamne à une amende de 200 écus et à 2 jours de prison. De plus vous devrez rembourser la victime en dédommagement du vol et des préjudices (soit pour 500 écus comme nous pouvons le voir dans les preuves, son inventaire avant votre forfait) sous 10 jours à compter de ce jour du 7 Novembre de l'an 1454. Prenez contact avec la victime c'est dans votre intérêt. Nous n'avons pas la preuve de l'autre victime donc je dois m'en tenir à cette unique victime déclarée.

Qu'il en soit ainsi.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours.


Acte d'accusation

Monsieur le Juge,

je vous porte en ce premier jour du mois de Novembre de l'an 1454 une affaire de brigandage.
Voici les faits : le Sieur Flashouille a agressé un homme sur l'une de nos routes. Il n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il a déjà également volé un autre homme, qui malheureusement n'est pas en état de témoigner.

Voici la preuve de son acte :
http://img291.imageshack.us/my.php?image=preuvebv5.png
http://img86.imageshack.us/my.php?image=inventairete8.png


Je demande donc la condamnation de cet homme en vertu de l'article IV du Titre III du Livre VII.

Merci Monsieur le Juge
Première plaidoirie de la défense

Messieurs-Dames de la Cour,

*Regarde la pôôôvre victime*

Tu as meilleure mine que l'autre jour, l'ami. Et tu brailles beaucoup moins. D'ailleurs, si tu n'avais par couiné à tire larigot comme un pourceau que l'on égorge, je t'aurais épargné le coup de gourdin. Mais bon, tu es en vie, me voilà pleinement rassuré.


*A l'attention de Madame la Procureuse (procureuse, ça fait comme entraîneuse...)*

Jolie robe... elle vous sied à merveille.

*A l'attention du Juge*

Monsieur le Juge,

Je n'ai pas pour habitude de ne pas assumer mes actes donc, oui, monsieur Clechard ici présent m'a bel et bien fait l'aumône de quelque chose comme 450 écus et quelques miches de pain, il y a quelques jours de cela, après que je lui ai réclamé une aide substantielle.
Est-ce sa bonté légendaire qui l'a poussé à un tel geste - tout à son honneur, au demeurant - ? Sûrement.
Est-ce la vue de ce couteau dont il fait mention dans son témoignage ? Non point... puisqu'il s'agissait d'une hache !

Ceci dit, je voudrais juste relativiser le préjudice que Môssieur Clechard prétend avoir subit. Il ne peut plus faire marcher son échoppe ? Certes, cela est vrai. Mais ce n'est assurément pas du à notre rencontre car, autant que je sache, son échoppe ne peut tourner que s'il y est lui-même physiquement présent. Or, il voyageait, monsieur le Juge, il voyageait...
Donc, il ne faudrait pas non plus éxagérer et essayer de récupérer davantage que de raison. Hein, Clechard ?
En plus, il avoue lui-même s'être muni d'autant d'argent pour profiter des tavernes. Si ça se trouve, je lui ai évité une cyrrhose du foie... je lui ai sauvé la vie... Et lui, pour me remercier, m'amène ici ??

Sur ce, je laisse la parole à Madame la Procureuse. Etonnez-moi, Madame...

*Se dit qu'il lui ferait bien le baise-main, mais avec ces chaînes... pas facile.*
Réquisitoire de l'accusation

*Célia regarda ses jupes, elle était fort surprise de la remarque de l'accusé. Ce n'était meme point ses jupes du dimanche. Flattée du compliment, elle lui adressa un sourire cordiale, puis commenca son requisitoire*

Nous voici face à deux versions, il est assez difficile de démêler le vrai du faux!

Cependant, nous avons reçu également la plainte d'un pauvre homme, trop abattu pour venir témoigner, qui prétend lui aussi avoir été agressé par notre accusé.

Je pense donc, au vu des faits exposé, que l'accusé mérite punition!

Monsieur le Juge,
je demande une peine de 1 jour de prison et 600 écus d'amende.

Merci Monsieur le Juge
Dernière plaidoirie de la défense

*Flashouille avait apprécié la plaidoirie de Madame la Procureuse. Tout y était : la beauté, la sensualité, l'élégance, le timbre de voix, et même ce petit sourire en début d'intervention. Le spectacle fut, hélas, fort bref et Flashouille se retrouva bientôt fort dépourvu... sans même que la bise ne fut venue (^^).*
Eh bien soit, puisque je dois à nouveau m'exprimer, je le fais de bonne grâce.

Monsieur le Juge,

Je proteste. Oui, vous m'avez bien entendu, je proteste.
Je proteste, car j'aurais tant voulu goûter plus longtemps encore à la beauté de Madame la Procureuse, à ses effets de style, à ses envolées lyriques, à ses ... hum... non, le reste je le garde pour moi. Il n'empêche que, maintenant, il ne me reste plus que le rêve pour faire perdurer un tel moment de grâce et de douceur (dans un monde de brutes).

Je proteste aussi car, voilà deux fois qu'est évoqué l'existence d'un sombre inconnu, comme par hasard trop faible et trop abattu pour venir témoigner devant vous. Un sombre individu, une mystérieuse nouvelle victime de ma terrible barbarie. Mais il est où, ce pauvre bougre ? Est-ce messire Lepaysan ? Ou un certain AdrienPaul ? Ou bien encore Pilla ? Ou les trois à la fois ?
Eh bien non, personne au bout du fil. Simplement mon mécène que voilà, Môssieur Clechard, pilier de bar invétéré et sauvé de la cyrrhose par votre aimable serviteur. Le reste n'est qu'invention de la belle Dame Célia. Ce qui n'est guère étonnant : ne se targue t'elle pas elle-même d'être, je cite, "une jeune fille simple, qui n'obéit qu'à ses propres règles" ?

Je proteste, enfin, car je ne trouve pas de loi qui punisse et interdise d'emprunter de l'argent au premier venu. Déjà, est-ce ma faute si Môssieur Clechard a peur à la simple vue d'une hache et, dans un réflexe incontrôlé, vide aussitôt ses poches ? Qu'y puis-je ? La couardise des uns doit-elle faire le malheur des autres ?
Et puis, ce fameux article IV du Titre III du Livre VII, il est où ? j'ai eu beau consulter le Corpus législatif du Duché d'Alençon (Domaine Royal) ainsi que la liste officielle des Décrets : ils sont VIDES de chez Vide !! je vous en prie, vérifiez par vous même ! N'est-ce pas, dès lors, un peu trop facile de cacher les lois afin de mieux vous reprocher, ensuite, de les avoir enfreintes ?
Tiens, rien que pour ça je mériterais l'acquittement. Vice de forme, vice de procédure... *Regardant Madame la Procureuse* Vice de ... *Rougit*

Bon, 600 écus pour un seul gugusse et 450 écus de préjudice... ça fait cher de l'inflation. 33% !! Je parle même pas de la prison. Tiens, si, parlons-en de la prison. *Se tournant vers Madame la Procureuse* madame, si je dois séjourner dans vos geôles, me ferez-vous l'honneur d'alléger ma solitude en m'apportant vous-même des oranges ? Dites oui, je vous en prie, sinon je me devrai de tout faire pour revenir devant cette Cour... plus pour Vous y revoir, Vous, que Monsieur le Juge.
Greffier, vous pouvez noter cette dernière remarque.

Monsieur le Juge, avant de me rasseoir, puis-je vous demander un papier, une plume et un encrier ? Je coirs qu'il est temps que j'écrive à mon banquier, afin de le prévneir que mon compte sera bientôt en déficit. Le pauvre homme, il ne s'en remettra pas...
L'accusation a appelé Clechard à la barre

Voici son témoignage :
messire le juge , madame le procureur
il y a deux jours j'avais décidé d'entreprendre un petit voyage pour aller visiter quelque amis dans le duché de Bretagne
j'avais donc emporter avec moi quelque provision et bien décider à visiter quelque taverne en route mes économies
bien mal m'en pris en effet tout juste sortit de la belle ville de verneuil ou j'ai mon échoppe que le gredin ici présent le dénomé Flashouille
me mit un couteau sous la gorge et me deroba ma bourse et le contenu de mon baluchon .
non contant de sont forfait et pour que je puisse crier au voleur il m'assoma

voila maintenant je me retrouve sans le sou et je ne peut plus faire marcher mon échoppe

c'est pourquoi je demande réparation du pejudice et punition de mon agresseur

Coupable

Racket sur Lorenz

Procès ayant opposé Flashouille au Duché d'Alençon (Domaine Royal)


Flashouille était accusé de trouble à l'ordre public.
Le jugement a été rendu




Enoncé du verdict

Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.

Accusé levez-vous.

Sieur Flashouille c'est la deuxième fois que je vous vois ici en si peu de temps. Votre plaidoirie bien qu'imaginative est tiré par les cheveux, il n'y a jamais eu nulle part de trace d'un chien sur les lieux de l'agression. C'est une récidive et la précédente victime n'a pas encore été remboursée.
Ainsi, vous êtes reconnu coupable de vol sur la personne de Dame Lorenz. Suivant la loi (Livre VII Titre III Article IV) je vous condamne à une amende de 250 écus et à 2 jours de prison. De plus vous devrez rembourser la victime en dédommagement du vol et des préjudices (soit pour 450 écus) sous 10 jours à compter de ce jour du 12 Novembre de l'an 1454. Prenez contact avec la victime. Vous devrez rembourser vos deux victimes (l'une avant le 17 Novembre, l'autre le 22 Novembre, sinon vous serez poursuivi pour non respect d'une décision de justice avec circonstances agravantes).

Qu'il en soit ainsi.


Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours.

Acte d'accusationMonsieur le juge,

je vous porte en ce 7ème jour de Novembre de l'an 1454 une affaire de brigandage.
En effet, le Sieur Flashouille, qui vient d'être condamné par notre tribunal pour les mêmes actes, a sauvagement attaqué Dame Lorenz.
Nous supposons qu'il a dut échapper à la vigilance des gardes.
Après l'avoir agressé,il lui a dérobé sa bourse et plusieurs objet. Le butin s'élève approximativement à 460 écus.

Voici la preuve :
https://2img.net/r/ihimizer/img176/2189/racketflashouillesvnemehk4.jpg

Je demande donc sa condamnation en vertue de l'article IV du Titre III du Livre VII.

Merci Monsieur le Juge

Première plaidoirie de la défense*Regarde avec étonnement Dame Lorenz. C'est quand même pas lui qui a fait tout ça... si ?*

Monsieur le Juge, permettez-moi d'exprimer mon étonnement quant à certains arguments avancés par cette brave Dame. Notez que je compatis à sa douleur car, s'il n'est jamais glorieux de lever la main sur une frêle créature, il m'est encore moins agréable de la voir soufrir.

Bon, il est vrai qu'elle gesticulait pas mal et qu'il m'a fallu la maintenir quelque peu fermement. Mais c'est ce %#!^?! de cabot qui est responsable de son état ! Si Milou était resté à sa place, au lieu de sauter dans tous les sens en essayent de mordre quelque partie - un vrai obsédé, je vous le dis - de mon anatomie, je n'aurais pas été obligé de me défendre et Dame Lorenz que voici n'aurait certainement pas fait les frais de quelques coups de pieds perdus. Car, que l'on se le dise, Flashouille ne frappe jamais les dames.

*Se tournant vers la victime*
Madame, je vous présente mes excuses pour ce qui aurait du être une simple formalité sans violence et s'est transformé, par la faute d'un élément perturbateur, en véritable cacophonie. Croyez que je regrette sincèrement et profondément votre état, même si je suis certain que vous n'allez pas aussi mal que vous ne le prétendez.

*A nouveau vers le Juge... avec des petits regards amusés vers Madame la Procureuse*

Je vous l'ai dit, il n'est pas dans mes habitudes de frapper les dames, aussi je demande qu'une expertise médicale soit ordonnée afin de vérifier la correspondance des blessures de Dame Lorenz avec mes qualités et capacités physiques.

enfin, je porte à votre connaissance que, si j'ai bien comptabilisé 11,90 écus, 53 (et pas 50) pains et 4 rames, jamais je n'ai vu trace de ces deux bouteilles de lait. Là encore, je crains que la victime ne fasse preuve d'exagération afin de me faire payer plus que de raison et de s'enrichir quelque peu. C'est comme avec son histoire de consultation chez la vieille Esmée Machin. Est-ce vraiment utile d'aller la voir, alors que le duché rengorge de médecins plus chevronnés les uns que les autres... et bien moins chers de surcroît ?

Revenons à la raison et n'essayons pas de reprendre d'un côté plus que ce qui a été pris de l'autre.

*Se tournant enfin vers Madame la Procureuse*

Madame,

Vous revenez avec votre article IV du Titre III du Livre VII. De grâce, arrêtez. Ces décrets et lois ne sont pas publiés là où de droit, c'est à dire dans le local réservé au corpus législatif du duché et aux décrets. Je m'en faisais déjà l'écho lors d'un passage précédent ici même, mais il faut croire que, une fois de plus, les autorités de ce duché font tout pour que les lois applicables ne puissent être connues... pour mieux ensuite condamner les personnes. A se demander qui est le plus malhonnête, ici. Bien entendu, je ne vous jette pas la pierre. Vous n'êtes que l'exécutrice de cette basse et vile politique.
Pensez-y quand même, un jour plus retors que moi ira en appel et vous perdrez...
Pour ma part, je me contenterai volontiers de quelques visites de votre part en prison. Me ferez-vous ce plaisir ?

*La regardant de bas en haut... oui, Flashouille est un homme avant tout*
Vous avez changé de robe ?


Réquisitoire de l'accusation*Célia dut se mordre la langue pour retenir son fou-rire.Cet homme était décidément très charmant, dommage que sa moralité ne soit pas aussi irréprochable que sa gentillesse*

J'espère que cette robe vous plait Sieur Flashouille. Quand j'ai su que vous veniez nous rendre une nouvelle fois visite, j'ai souhaité mettre une belle toilette pour le plaisir de vos yeux!

*Célia parcouru la salle du regard, et vit son amie qui semblait souffrir des coups qui lui furent assenés*

Bon, ne nous égarons pas je vous prie!

*Célia tenta de se reconcentrer sur l'affaire*

Monsieur le Juge, l'accusé reconnait les faits, et me semble de bonne foi. Je demande donc une peine de 3 jours de prison et 600 écus d'amende.

*Puis Célia retourna s'assoire, un sourire bête illumina son visage quand elle croisa le regard de l'accusé. Puis, s'adressant discrètement à lui, à voix basse : *

Ne vous inquiétez point, je me ferais une joie d'aller m'assurer que vos chaines sont assez serrées

Dernière plaidoirie de la défense*A la vue du dernier sourire de Dame Procureuse, Flashouille ne put soutenir son regard. Ce sourire lui rappelait... non, à quoi bon se remémorer le passé ; à quoi bon penser encore et encore à ce qui ne serait plus jamais. Pourtant il sentit monter en lui une soudaine nostalgie, empreinte de tristesse. Des émotions qu'il croyait oubliées refaisaient surface et venaient à nouveau le torturer. Cela ne cesserait donc jamais ? Tout juste entendit-il les mots que son accusatrice lui glissa ; mais au moins, il n'eut pas l'occasion d'y saisir ce qui semblait bien être une pe-ti-te pointe de sarcasme.

Ses yeux se mirent à briller. Non pas de malice, encore moins d'avidité. Malheur à lui...

Il se leva, péniblement, et resta un instant encore silencieux, cherchant une échappatoire où poser son regard.*

Monsieur le Juge,

A quoi bon me défendre... A quoi bon attendre quoi que ce soit...
Condamnez-moi, si le coeur vous chante, à la prison à vie, à l'amende de votre choix. Je ne saurai, de toutes façon, honorer ma dette, car je n'ai plus d'argent depuis belle lurette. Ce qui rentre d'un côté, sort de l'autre. Mais ce qui sort d'un côté, rentrera de l'autre.

Je ne regrette qu'une chose, d'avoir autant meurtri Dame Lorenz. Mais je ne réclame aucun pardon. D'aucuns croiront que je suis un être ignoble, dénué de sentiments, sans moralité. Pourtant...

*Flashouille se tut. Pourquoi disait-il cela ? De quoi cherchait-il à se convaincre ? Mais, était-ce vraiment lui qu'il cherchait à convaincre ? Au même moment, ses yeux furent tentés de croiser à nouveau ceux de Madame la Procureuse. Il se ravisa, baissa à nouveau la tête.
Mince, ce n'était pas beaucoup mieux, il regardait maintenant sa robe.
Il se rassit... songeur*

L'accusation a appelé Lorenz à la barre
Voici son témoignage :
*ce n'est pas la première fois qu'elle entre dans ce tribunal et malgré son piteux état, elle reconnait les lieux. Un oeil au beurre noir, un bras en écharpe avec une fracture possible, et les côtes qui la font souffrir.
Elle salue la procureur et le juge, et s'avance pour donner son témoignage.*

Madame le procureur, Monsieur le juge
Hier soir j'ai quitté Mortagne assez tard pour me rendre sur Verneuil. Je voyage seule en général, juste accompagnée de mon chien.
C'est au détour d'un chemin que cet individu m'a sauté dessus. Je ne me suis certes pas laissée faire et j'espère qu'il a également conservé quelques séquelles de notre rencontre...
Ceci dit, il m'a copieusement assainie de coups dans les côtes et à la tête. Sans parler de mon bras qu'il maintenait fermement, provoquant peut-être une fracture. Faudra que j'aille voir la vieille Esmée à Argentan pour qu'elle voit ça... Mais ses soins ne sont pas gratuits!
Me voici donc à Verneuil sans le sou puisque ce triste sire m'a volé mes maigres économies (une dizaine d'écus. Heureusement je ne voyage qu'avec très peu de liquidité à chaque fois).
Par contre j'avais avec moi 4 rames et quelques 50 pains, ainsi que deux bouteilles de lait que je comptais consommer en route. Autant vous dire qu'il ne me reste rien aujourd'hui... Mais que le sieur en profite certainement!

Voici les faits tels que je les ai vécu Madame la procureur, Monsieur le Juge. Et quand j'apprends que cet individu est multi-récidiviste, croyez bien que j'espère en une peine exemplaire! Pour le bonheur de notre duché et de ses habitants...

*Puis Lorenz retourna s'asseoir afin d'écouter la suite du procès.*